COP28 : Unanima – répondre à l’urgence de la crise climatique sans « laisser personne de côté ».

Unanima participe mardi à Dubaï à un événement parallèle à la COP28, qui sera retransmis sur YouTube.

Unanima International participe ce mardi 5 décembre à un événement parallèle au Sommet de Dubaï sur le climat, au cours duquel des représentants d’organisations catholiques présenteront la « Charte catholique mondiale sur le changement climatique à la présidence de la COP28 ».

Elle appelle à « accélérer la transition vers les énergies propres » et à faire en sorte que cette transition soit « juste ». Fort de l’expérience accumulée lors des précédents sommets, il appelle également au sérieux dans le respect des engagements pris, en particulier ceux liés à la facilitation économique des pays du Sud pour qu’ils puissent affronter ce processus dans des conditions adéquates. Des milliards de dollars d’aide ont été convenus lors de réunions récentes pour contribuer à la réalisation de ces objectifs, mais les promesses sont loin d’être tenues.

L’événement de mardi sera retransmis de 18h30 à 20h00 (heure locale ; 15h30-17h00 heure de Rome) sur les chaînes YouTube du Mouvement Laudato Si ou sur la chaîne du sommet de l’ONU.

Parmi les intervenants figurent Jean Quinn, directeur exécutif d’Unanima, et Liana Almony, représentante de l’organisation auprès des Nations unies.

Vedruna est l’une des 25 entités religieuses qui font partie de cette coalition qui, depuis 20 ans, mène des activités de plaidoyer au niveau mondial dans les domaines du changement climatique, de l’égalité des sexes et des déplacements forcés.

Jean Quinn, directora ejecutiva de Unanima (derecha), en la COP27 de El Cairo, junto a t Lara Hicks, representante de la entidad en esa cumbre.

Jean Quinn, directrice exécutive d’Unanima (à droite), à la COP27 au Caire, en compagnie de Lara Hicks, représentante de l’organisation au sommet.

Au sommet de Dubaï, elle participe avec d’autres organisations catholiques, réitérant l’urgence de respecter les engagements pris lors des sommets précédents. Dans Laudate Deum, l’exhortation qui actualise l’encyclique Laudato si, le pape parle d’un « point de non-retour » vers lequel, selon de multiples études, la planète se dirige si des changements drastiques et immédiats ne sont pas apportés au modèle économique.

Plutôt que de se mettre d’accord sur de nouveaux objectifs, Unanima préconise un programme clair et cohérent d’engagements concrets de la part des États lors de ce sommet. Ce « besoin de transformation profonde » des sociétés explique, selon l’Unamina, l’importance de l’engagement des communautés religieuses en faveur d’une réponse adéquate à la crise climatique basée sur la justice sociale.

En particulier, l’Unamine rappelle qu’il existe de nombreuses preuves de l’impact relativement plus important de la crise climatique sur les femmes, les jeunes filles, les personnes âgées ou les pays pauvres. Cela, en plus d’une forte focalisation sur le genre, appelle également à un effort renouvelé pour réaliser l’engagement de l’Agenda 2030 de « ne laisser personne de côté ».