Dircia Brazoban Brazoban est une compositrice et auteur-compositeur-interprète de la République dominicaine. Il écrit des chansons inspirées de l’Évangile, de la vie de Sainte Joaquina, avec un contenu pastoral, catéchétique, social, éducatif et environnemental. Ses chansons sont chantées lors de nombreuses activités et réunions de la Congrégation dans divers pays.
Depuis quand êtes-vous en contact avec la musique ?
Dès le plus jeune âge, à la maison. J’admirais mon père qui jouait de la guitare et chantait des chansons de son temps. Je m’asseyais et l’écoutais longtemps. Un de mes frères et une sœur. Ils ont tous deux joué et chanté. Bien sûr, ce n’étaient pas des professionnels, mais ils étaient une référence pour moi. J’ai toujours voulu apprendre à jouer avec eux et, à un moment donné, j’ai donné mes petits accords ; j’ai écrit mes propres chansons et je les ai mises en musique dans ma mémoire. Cependant, c’est lorsque j’ai rencontré les sœurs Vedruna que j’ai pu réaliser mon désir d’apprendre à jouer.
Quelles tâches avez-vous effectuées et laquelle vous a donné le plus de satisfaction ?
J’ai travaillé comme enseignante et catéchiste. Les deux m’ont apporté beaucoup de satisfaction pour le simple plaisir d’enseigner. La musique a été mon principal instrument dans ces tâches. Il m’a inspiré et enseigné à travers des chansons et des poèmes, qu’il écrivait en fonction du contenu à travailler.
Quel est votre rêve, en musique, pour l’avenir ?
Mon rêve est de voir que, dans un monde aussi troublé que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, la musique est génératrice de paix, de vie, d’espoir et d’harmonie. Capable d’inspirer, de transformer, de sensibiliser ; des aspects qui, à notre grand regret, semblent disparaître dans les sociétés d’aujourd’hui.
Vos chansons ont été entendues au chapitre 28 à Vic. Au début de la journée, nous avons été encouragés à travail. Quelle est votre préférée ?
Je les aime tous, mais je voudrais en souligner deux : « Mensajera del amor » et « Ella es Santa Joaquina ».
Que diriez-vous aux jeunes aujourd’hui, à l’occasion de la fête de Sainte-Cécile ?
Les jeunes d’aujourd’hui baignent dans une grande diversité de genres et de goûts musicaux. Ils les déconnectent souvent de leur réalité, les immergent comme dans un état hypnotique qui ne leur permet pas de voir au-delà d’eux-mêmes, de penser ou de réfléchir. Je dirais aux jeunes d’aujourd’hui que, indépendamment du fait qu’ils s’identifient à un genre musical, ils devraient s’ouvrir et apprécier la musique dans son sens le plus large. La musique a le pouvoir d’animer, de divertir, de communiquer… En même temps, elle génère la paix, libère, détend ; elle crée des liens sociaux, des aspects très importants et nécessaires pour les jeunes d’aujourd’hui, qui sont souvent isolés dans leur propre monde.
Marisol Sánchez ccv
Letra de la canción : Messenger of love
Messager de l’amour, messager de l’amour, messager de l’amour.
C’est toi, Mère Vedruna, messagère de l’amour.
1 – Vous apportez votre consolation, votre joie et votre chaleur,
aux pauvres de la terre, de tous les peuples et de toutes les nations. (bis)
2 – Joaquina de Vedruna nous a appris à marcher,
vous nous avez appris à partager et à vivre en communauté.
Messager de l’amour…
3 – Vous avez toujours gardé votre cœur ouvert au monde.
C’est toi, Vedruna, qui nous a conduits à la rencontre du Seigneur.
4 – Aujourd’hui, Joaquina de Vedruna, nous suivrons ton exemple.
Nous servirons avec amour en soulageant les malades.