La première année sera l’année de la réconciliation. La deuxième est celle de la prière confiante. La troisième, qui coïncide avec le bicentenaire de la Fondation Vedruna, sera une année d’action de grâce et d’espoir.
C’est ainsi que la nouvelle équipe provinciale du Japon, dirigée par Teresa Mitsue Shirahama, de retour au Japon après six ans passés à Rome en tant que membre de l’équipe générale, a planifié les trois prochaines années. Elle est accompagnée d’Elizabet Hagiwara Tokuko (à gauche sur la photo), qui est également représentante de la Province du Japon à la Commission internationale Justice, Paix et Intégrité de la Création, et de Ryoko Maria Hasunuma (à droite sur la photo), qui était déjà membre de l’équipe provinciale précédente en tant que conseillère.
À la lumière des propositions issues du chapitre, quels aspects spécifiques pensez-vous que votre province pourrait abandonner pour faire place à de nouvelles initiatives et à un renouveau ?
Nous voulons laisser derrière nous nos idées et nos attitudes autoréférentielles. C’est-à-dire l’égocentrisme, la fermeture au dialogue, les attitudes offensives nées de la peur, le manque de convivialité dans la vie communautaire, le négativisme, l’activisme qui cherche à échapper à un travail excessif….
Face aux réalités les plus difficiles qui existent dans votre Province, quelles stratégies avez-vous envisagées en tant que nouvelle équipe provinciale pour y faire face et pour semer la vie en tant que Famille Vedruna ?
Tout d’abord, nous unir à l’aspiration unique en tant que femmes consacrées. En communauté, nous devons créer un espace et un temps pour exprimer notre aspiration profonde à vivre notre vie consacrée, en utilisant la méthode de l’Appreciative Inquiry [une approche du changement organisationnel qui fait appel au meilleur des personnes et des organisations, et à leurs illusions, par opposition à d’autres modèles basés sur un diagnostic des faiblesses et des problèmes]. Deuxièmement, prendre conscience de vivre personnellement et communautairement à partir du « lieu central du désir de Dieu » dans nos vies. Et troisièmement, exprimer et visualiser en communauté une expérience positive, prêter plus d’attention aux choses positives et dialoguer avec sérénité et gentillesse lorsqu’il y a des choses négatives à améliorer.
Nous voulons commencer à vivre tout cela au cours de ce triennat où nous célébrerons le bicentenaire de la fondation de la Congrégation. La première année consiste à vivre l' »Année de la réconciliation ». La seconde est l’Année de la prière confiante. La troisième sera une année d’action de grâce et d’espoir.
Quels sont les principaux buts et objectifs que l’équipe provinciale entend atteindre au cours de cette nouvelle période, en réponse aux besoins et aux défis identifiés au Chapitre et à la réalité provinciale ?
Le premier est d’entamer un discernement sur la restructuration de la Province au sein de l’AMA, y compris la Mission chinoise. Nous devons également faire preuve de discernement en ce qui concerne les œuvres éducatives, le collège Aitoku et le jardin d’enfants de Kadoma. Et animer la pastorale des jeunes et des vocations.
Dans le contexte actuel de détérioration de la maison commune, comment, en tant que province, envisagez-vous de relever les défis environnementaux et quelles actions spécifiques pourriez-vous entreprendre pour contribuer à la durabilité ?
Après avoir évalué ce que nous avons fait jusqu’à présent en tant que communauté et en tant que province, le défi sera d’impliquer les gens de la paroisse où nous travaillons et de rejoindre d’autres groupes dans cette mission de protection de la Terre Mère. Nous aspirons également à devenir plus conscients et à vivre une spiritualité intégrale et écologique. Afin d’atteindre ces objectifs, nous proposons de rechercher une journée de formation, guidée par une personne formée.
Comment envisagez-vous de faciliter un dialogue ouvert et constructif entre les différentes communautés et les membres de la Famille Vedruna dans votre Province, afin de promouvoir une culture synodale ?
Nous devons multiplier les occasions de dialogue au sein des communautés et de la province et encourager les expériences positives avec des méthodes appropriées. À cette fin, nous allons organiser une conférence sur le dialogue ou la communication dans la vie humaine. Il est également important de connaître la méthode qui nous aide à comprendre les mécanismes psychiques humains afin de mieux nous connaître.
Nous vous invitons à lire également les interviews de l’équipe générale et des équipes provinciales, désormais disponibles :